Notations de poumons à l’abattoir : à interpréter avec prudence

Notations de poumons à l’abattoir : à interpréter avec prudence

Publication scientifique

Santé animale

Notations de poumons à l’abattoir :

A interpréter avec prudence

La pneumonie enzootique est un problème économique et sanitaire majeur dans de nombreux élevages en France malgré une vaccination massivement pratiquée. Afin de vérifier l’efficacité de mesures de contrôle de la maladie, le vétérinaire praticien a à sa disposition différents outils de diagnostic tels que l’examen clinique, la notation des lésions pulmonaires à l’abattoir et différentes analyses de laboratoire. Dans un élevage naisseur-engraisseur de 200 truies touché par des troubles respiratoires importants d’origine mycoplasmique, un protocole de traitement a été mis en place sur deux bandes. Les bandes traitées ont été comparées à deux bandes non traitées.

Dans les quatre bandes, la dynamique d’infection par le Mycoplasme a été évaluée par des examens sérologiques et des contrôles lésionnels sur les poumons à l’abattoir. Les porcs des bandes traitées ont développé la maladie plus tardivement que les porcs des bandes contrôle, la séroprévalence vis-àvis de M. hyopneumoniae a été plus faible chez les porcs des bandes traitées que chez ceux des bandes non traitées. Cependant, les contrôles pulmonaires ont montré des différences statistiquement significatives entre les bandes traitées et non traitées avec davantage de lésions chez les porcs des bandes traitées mais plus de poumons présentant des lésions cicatricielles chez les porcs des bandes non traitées. Ces résultats posent question concernant l’interprétation à faire des résultats de contrôles lésionnels pulmonaires.

Anémie de la truie : ne pas négliger l’état corporel et l’apport en fer

Anémie de la truie : ne pas négliger l’état corporel et l’apport en fer

Publication scientifique

Santé animale

Anémie de la truie :

Ne pas négliger l’état corporel et l’apport en fer

Les données et les conclusions de cette étude ont été réactualisées par notre équipe en 2021. Dans cet article, le taux d’hémoglobine des truies de rang 6 et plus était inférieur à celui des cochettes de 8 g/l. Le taux d’hémoglobine était significativement plus faible chez les truies avec un état corporel faible. Cependant, aucun lien n’avait pu être alors démontré entre le taux d’hémoglobine et le nombre de nés totaux, de morts nés et de sevrés. Ce qui est à relativiser au regard de notre seconde étude (Boulbria et al., 2021).