Probable retour à la virulence d’une souche vaccinale vivante atténuée du virus du SDRP

Probable retour à la virulence d’une souche vaccinale vivante atténuée du virus du SDRP

Publication scientifique

Santé animale

Probable retour à la virulence d’une souche vaccinale vivante atténuée du virus du SDRP

Notre équipe a publié le premier cas clinique d’une souche vaccinale vivante atténuée du virus du SDRP qui pourrait avoir retrouvé sa virulence en France et qui a entraîné d’importantes pertes économiques.

Les bénéfices des vaccins à virus vivant atténué contre le SDRP sont largement reconnus. Cependant, la sécurité de ces vaccins est remise en question, car les souches vaccinales peuvent redevenir virulentes à la suite de mutations aléatoires ou d’événements de recombinaison. Ce cas clinique décrit l’introduction d’une souche de SDRP dérivée d’un vaccin vivant atténué, associé à des troubles de la reproduction dans un élevage naisseur de 1 000 truies en France. Il a fallu 17 bandes (34 semaines) pour retrouver le niveau de production initial après la mise en œuvre d’un protocole de stabilisation, ce qui a représenté une perte totale de 812 porcelets sevrés.

Un modèle statistique Bayesien pour les truies à risque de mort-nés

Un modèle statistique Bayesien pour les truies à risque de mort-nés

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Un modèle statistique Bayesien pour les truies à risque de mort-nés

Cette étude permet de construire un modèle prédictif du taux de mort-nés à partir de données de terrain facilement enregistrables dans les élevages de porcs

Un nombre élevé de porcelets mort-nés a un impact négatif à la fois sur la production et sur le bien-être animal. C’est un facteur important de mortalité des porcelets autour de la mise bas, et cette tendance continue d’augmenter avec l’amélioration de la prolificité dans les élevages. L’objectif de cette étude était de construire un modèle prédictif du taux de mort-nés à partir de données de terrain facilement enregistrables dans les élevages de porcs. Ce modèle met en évidence l’impact de la parité, de la prolificité précédente et du taux de mort-nés précédent sur la probabilité de mort-nés.

La présence de courants parasites augmente l’occurrence des comportements socio-negatifs chez le porc

La présence de courants parasites augmente l’occurrence des comportements socio-negatifs chez le porc

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La présence de courants parasites augmente l’occurrence des comportements socio-négatifs chez le porc

Les porcelets après le sevrage exposés à des courants parasites dans les nourrisseurs et les abreuvoirs expriment plus de comportements socio-négatifs et moins de comportements socio-positifs.

Les courants vagabonds peuvent être corrigés en vérifiant la mise à la terre des systèmes électriques de l’élevage, ou en déconnectant ou en remplaçant l’équipement incriminé, ou encore en filtrant les équipements à haute fréquence. Dans notre étude, nous avons observé une diminution du temps de repos, une augmentation du temps passé inactif mais en alerte, une augmentation des comportements socio-négatifs et une diminution des comportements socio-positifs en présence de courants vagabonds dans les abreuvoirs et les mangeoires. De plus, le statut oxydatif sanguin des porcelets a également augmenté, en particulier chez les porcs exposés via les abreuvoirs. Cette étude de terrain observationnelle a montré que des courants vagabonds de moins de 0,5 Volts dans l’environnement des porcs génèrent des réponses de stress comportemental et physiologique modérées, et suggère qu’ils pourraient affecter la santé et le bien-être des porcs. Par conséquent, leur prévention et leur correction sont des points clés pour assurer le bien-être et la santé des porcs.

Impact de la Nécrose de l’oreille porcine sur les porcelets sevrés 

Impact de la Nécrose de l’oreille porcine sur les porcelets sevrés 

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Impact de la Nécrose de l’oreille porcine sur les porcelets sevrés

Les nécroses d’oreilles chez les porcelets sont un problème fréquent, quel que soit le système d’élevage, et posent des problèmes de santé (plaies et infections secondaires) et de bien-être. Nous avons observé que :

  • Des flairages nombreux, qui suggèrent une bonne cohésion sociale au sein du groupe, étaient associés avec une plus faible fréquence des lésions de nécrose d’oreilles ;
  • Des manipulations des congénères avec la gueule (sucer, mâchouiller ou grignoter n’importe quelle partie du corps d’un congénère) étaient associées avec une plus grande fréquence des lésions de nécroses d’oreilles ;
  • Enfin, plus le stress oxydatif et l’inflammation augmentent après le sevrage, plus les lésions de nécrose d’oreilles sont sévères.

Nous étude suggère que l’amélioration du bien-être des porcelets est la première chose à prendre en considération dans un tel contexte.